La troupe • interprétation


Emmanuel Moser : Max

Son parcours théâtral

Tiens que voilà un exercice compliqué ! faire son parcours théâtral en quelques mots rapides… Bon… heu déjà enfant, je jouais avec les habits de mes parents et ma mère craignait que je devienne comédien… désolé maman ! Et comme je ne sais pas comment résumé ma « carrière » je vais donner quelques infos dans le désordre. J’ai commencé à aimer le théâtre et à vouloir être pro à l’âge de 15 ans, première mise en scène à l’âge de 19 ans, j’ai été crieur publique, j’ai réussi et planté pleins de projets divers, j’ai bossé dans un cirque d’enfant, j’étais au chomâge comme pro en entrant au Conservatoire de Lausanne à la SPAD (section professionnelle d’art dramatique), j’ai commencé à faire de la programmation en art de la rue pour la Plage des Six Pompes à 24 ans, j’ai créé une compagnie de théâtre de rue alors que j’étais à l’école, j’aime lire Shakespeare, j’ai réussi mon diplôme d’employé de commerce grâce au théâtre qui s’y donnait, j’ai joué pour Marielle Pinsard, Matthieu Béguelin, Patrice de Montmollin, Stéphanie Majors notamment, je suis un élève d’André Seiger, j’aime le thé, j’ai suivi une formation au arts de la rue (FAIAR) en France, on tourne avec notre compagnie depuis des années, on joue un spectacle pour enfant depuis 9 ans, j’ai eu la chance de mettre en scène Cyrano de Bergerac, j’ai bossé pour la mode, le jazz, j’ai bossé dans des spectacles de danse, en Suisse romande et allemande, je monte avec mon équipe des projets de rue, d’animations commerciale, j’ai écrits des textes qui ont été monté (faux-vol et changement d’ombre), parfois je suis dj, finalement on peut dire que je vis de cet art depuis 10 ans et que je ne pense qu’à ça ! Je suis bordélique et j’aime ma vie ! Il me manque une chose quand même : je ne sais pas chanter !

Qu'est-ce qui l'a attiré par ce projet ?

Nina m’a proposé de jouer pour elle à une période où j’avais besoin d’argent, j’ai accepté. Ensuite seulement je me suis rendu compte de ce qu’elle était en train de préparer ! Elle m’a proposé un rôle magnifique, de ceux qu’on vous offre pas souvent dans une carrière, surtout à moi en fait. Et surtout le projet était complètement hallucinant : tout les ingrédients pour une bonne plantée de gueule étaient réunis… texte impossible, long, sujet atroce et triste, peu de temps, une équipe d’amateurs et de pros mélangés, le tout pour sa première mise en scène ! Génial ! Cette femme est vraiment barrée… allons-y ! Finalement quel pied ! j’ai passé deux mois à rire, et à bosser avec une équipe surmotivée ! Chapeau bas ma chère, t’as réussi ton pari de malade.
 
» Sa compagnie, les Batteurs de Pavés



Bernt Frenkel : Horst

Son parcours théâtral

Après être entré en théâtre durant les années lycéennes, j'ai poursuivi cette déambulation dans les deux troupes de l'uni de Neuchâtel, le Thune et le GTA. Entre quelques autres activités théâtrales sporadiques, j'ai aussi travaillé un peu dans les métiers de l'ombre (régie, technique, assistanat, etc.). Et puis je fais surtout des chansons et des concerts. Et c'est aussi une forme de théâtre !

Qu'est-ce qui l'a attiré par ce projet ?

Bon. D'abord... vous avez vu le titre ? Il manque pas d'air, hein ? Sinon, c'est une pièce très forte. Elle montre des choses qui vaillent la peine d'être vues, je trouve. Puis c'est aussi un bon défi. Première fois que je travaille en "rythme pro", j'aime beaucoup le rôle qui m'a été proposé et c'est la grande première de notre metteuse en scène, et je suis fier d'y participer (il va de soi que ses talents culinaires n'ont aucunement exercé une pression quelconque sur mon "oui"). Et un projet tel que celui-ci est une fascinante occasion de partages et d'échanges.
(PS: Il va pas vous le dire mais il est également chanteur (Ah si, il l'a dit). Vous pouvez l'entendre pousser la chansonnette sur le site MX3: http:www.mx3.ch)



Marc Civel : Rudy

Son parcours théâtral

Une envie simple d'exister un peu plus, d'exister un peu mieux m'a poussé un jour - j'étais alors collégien- à m'inviter sur une scène devant mes petits camarades d'école... Trac total, peur du ridicule, des moqueries- ça fait quand même un peu pédale le théâtre, dans une récré!, sueurs froides et autres sensations au frontières de l'évanouissement furent alors au rendez-vous.Et puisque je ne suis pas mort, puisque j'ai aimé ça, j'ai renouvelé plusieurs fois l'expérience. J'ai d'abord joué dans des pièces du répertoire classique que proposait la petite troupe de mon village, puis dans une compagnie de spectacles poétiques que nous donnions dans des expos, des bibliothèques, des bars et même en prison. Après une longue parenthèse, fraîchement débarqué en Suisse, me demandant ce que je pourrais bien y faire, je me suis souvenu qu'un jour j'avais joué au théâtre et je m'y suis remis. J'ai suivi les cours de l'école du Pommier que j'ai terminée en 2007. Dans le même temps, j'ai été le directeur de Ailleurs les bains, une pièce proposée l'an dernier par la Comoedia au Locle. Cette année enfin, nous préparons Mme K, de Noëlle RENAUDE, que nous jouerons normalement en Janvier 2009 , avec la compagnie Jehanne04 UnLtd, nouvellement créée entre anciens de la volée 2004-2007 du CCN.
Qu'est-ce qui l'a attiré par cette aventure ? Je n'avais pas le bonheur de connaître la Maskarade, pas plus que Nina, pas plus que Martin SHERMANN, pas plus que BENT... Alors, comment et pourquoi je vais me retrouver dans la peau de RUDY à partir de demain? Grande question. Un peu de hasard, de circonstances favorables, une pièce intéressante, un rôle qui ne trouvait pas preneur- Pourquoi? On se le demande- et je suis arrivé là. Si je suis bien en mal de donner ne serait-ce qu'une bonne raison à ma présence sur ce projet- je suis nul en lettre de motivation et en entretien d'embauche- en revanche, je commence à savoir pourquoi j'y suis encore. D'abord, la troupe est sympa- on s'attache, forcément-, la Poudrière est un magnifique théâtre avec un excellent bar. On se sent bien dans cet endroit... Et puis, je m'attache à Rudy aussi. C'est qu'on n'a pas si souvent dans la vie l'occasion de se montrer naïf , délicat, sensible et sans autre opinion que celle du cœur. On n'a pas si souvent non plus l'occasion de mourir... Alors voilà, je trouve que la potion est bonne entre tous ces ingrédients et si je ne sais pas pourquoi je l'ai goûtée, je suis en tout cas bien content de la boire... Jusqu'à la lie... Cul sec!



Jean-Marie Fauché :  Greta & Capitaine

Son parcours théâtral

Au début des années 80, en "faisant" l'école de théâtre amateur du C.C.N.  j'ai découvert qu'en plus du sport, de la politique, des filles et du homard thermidor la vie proposait encore un univers de peurs et plaisirs mélangés : les arts de la scène !! Après cela, dès 83, IMMENSE CHANCE ET BONHEUR de pouvoir travailler avec le "Théâtre de la Poudrière" en participant à plusieurs de ses créations : (Sire Hallewyn : Achterloo ; La Malinche ; etc.). Dans le même temps engagements par d'autres troupes ou m.e.s. pour autant d'aventures souvent aussi folles que passionnantes. (La Servante, Plagiat, Nuit d'Orage sur Gaza, Rêves, les justes…..).

Qu'est-ce qui l'a attiré par cette aventure ?

Ayant connu la plaisir de souffrir sous les ordres de Nina lorsqu'elle était l'assistante de Matthieu Béguelin, je me suis dit que la volupté serait totale de subir ses exigences et caprices de m.e.s. en cheffe !!! ….. alors quant elle m'a proposé de rejoindre sa meute …. ce fut un oui franc et massif comme disait Charly-d-G-. Je ne regrette pas l'embarquement, car à fond de cale j'ai trouvé une équipe de galérien/nes plus adorables, plus les unes que les uns ! Quand la capt'ain nous autorise, rarement, à respirer un moment sur le pont nous pouvons échanger sur le plaisir de nous retrouver autour de ce texte, de ce "BENT" sidérant, ébourifant,bouleversant.



Antoine Müller : Freddie

Son parcours théâtral

Né le 20.2.64. Il a suivi une formation amateur principalement orientée vers le jeux masqué. Il improvise régulièrement dans l'équipe d'Improvisation de la LINE à Neuchâtel, a participé à divers événements et Katch-Impro. Lors de sa dernière apparition au théâtre, il interprétait Pierre dans "J'aime beaucoup de que vous faites" un spectacle mis en scène par Nathalie Sandoz. Il a également été mis en scène Mattieu Béguelin, Patrick Brunnet, Martine Bührer et Nina Vogt.



Stephane Ruef : Wolf & Kapo

Son parcours théâtral

Autant dire que je fais du théâtre depuis déjà de nombreuses années. En grandissant, je suis de plus en plus à la recherche de sensations fortes. Comme la drogue, c'est trop cher, je me suis tourné vers l'activité théâtrale. Dès la période gymnasiale, j'ai été séduit par la scène et les rencontres que j'ai pu y faire. Ces rencontres me nourrissant, j'ai poursuivi mon parcours théâtral à la HEP (Haute École Pédagogique), puis ai intégré la troupe du THUNE (Théâtre Universitaire Neuchâtelois). Et me voici embarqué dans la compagnie de Nina.

Qu'est-ce que l'a attiré par cette aventure ?

Question stupide!...Bah Nina!...Et puis tous ces gens avec lesquels je partage des moments riches et pationnants. C'est aussi pour le plaisir de jouer une pièce dont la thématique est lourde; mais elle me permet d'aller chercher des émotions et des sensations nouvelles. Je me drogue avec celles-ci et me nourrit de la rencontre avec de nouveaux amis plus "folles les unes que les autres".
 


Emmanuel Freitas : La coquine & Caporal

Son parcours théâtral

Je suis né le 25 juin 1983 à 15h25, c'est dire si j'étais prédestiné à monter sur les planches ! Passons les spectacles de Noël d'école primaire, où l'on a pu me voir tenir le rôle de Joseph soufflant sur le bœuf pour le réchauffer. Ma première expérience théâtrale s'est produite lors de ma deuxième année de gymnase. Je me suis retrouvé par hasard dans le groupe théâtral du lycée Denis-de-Rougemont tenu par l'excellentissime Yves Bourquin. Comme les grandes découvertes arrivent par hasard et que, justement, je suis arrivé par hasard, ce fut donc une grande découverte pour moi. Depuis cette période, monter sur les planches est devenue une drogue pour moi. Puis je suis arrivé à l'université et je me suis tout naturellement inséré dans le Théâtre Universitaire Neuchâtelois. Inutile de vous dire que ces années théâtrales sont remplies de formidables rencontres, de jouissances et de réjouissances. Bref, lorsque notre metteuse en scène est venue me proposer de me faire mettre (en scène, donc!) par elle, je n'ai pu qu'acquiescer.

Qu'est-ce qui l'a attiré par cette aventure ?

Bonne question, faudra que j'en parle à mon psy...Peut-être pour l'argent, ou parce qu'on ne peut rien refuser à notre metteuse en scène ou alors parce que les costumes nazi m'ont toujours fait fantasmer. (désolé j'ai rien trouvé de sérieux...)



Hervé Munz : Officier




Pamela Perez : La Mort

Son parcours artistique

"Ben oui... j'ai toujours eu la bougeotte! Ce n'est pas de ma faute, je suis née comme ça. J'ai commencé la danse à 12 ans, sous la direction de Ada Pisino, ma grande gourou et amie de longue date. Entre les shows de Hip Hop et de Steps (oui, je sais, j'en ai fait!!) j'ai pu me familiariser avec la scène... et ça m'a drôlement plu! En 2001, j'ai participé aux championnats européens de danse à Rimini, dans le groupe "Positive Vibe"... et nous avons tout raflé :). L'année d'après, aux championnats du monde, nous nous sommes arrêtés en demi-finale... ce qui est bien aussi. Aujourd'hui je continue de danser au Giant Studio car OUI, le Ragga Jam et le Moderne Jazz c'est iiimmmmennnsseeeement bon pour les cuisses.. et surtout pour l'âme. Mais encore? J'ai également poussé la chansonnette dans le groupe "Soul Unity" à NE durant Festineuch 07.

Qu'est-ce qui l'a attirée par cette aventure ?

Justement, c'est l'aventure!! L'inconnu! Je voulais aussi vérifier si mes petits préjugés sur les artistes étaient fondés (genre les artistes qui te font des immmmmeeennnses théories sur l'art, la vie et ne se prennent pas pour la queue de la poire)... il s'est avéré que je m'étais totalement trompée... J'ai l'impression d'être en colonie de vacances avec mes petits camarades de classe.. mais avec les cernes en plus...(je m'en fous, j'ai un masque dans la pièce on ne voit rien, hé hé!). Je crois que j'aime le théâtre et surtout cette troupe avec laquelle j'ai beaucoup de peine à garder mon sérieux durant les répétitions. De plus, l'idée de voir ce que Nina pouvait créer m'a fortement intéressée. je ne me suis pas trompée... Nina (patronne) et la troupe, vous êtes tous très très ban.. Olé!



Fanny Rossel : Figurants & régie plateau

Son parcours théâtral

Euh, suis tombée dans cette étrange marmite à l’école secondaire avec des cours facultatifs. J’ai découvert que la soupe y est à chaque fois différente et à chaque fois meilleure, alors comme je suis gourmande, je continue! Je suis depuis une année et demie au THUNE (Théâtre universitaire neuchâtelois). Avant ça, j’ai fais une année à l’école du TPR à la Chaux-de-Fonds avec Cédric du Bois. Et juste avant, déjà avec Cédric, 3 ans à Cours de Miracles à Delémont dans TIM (Théâtre d’Intervention Miraculeuse) où j’ai découvert la rue et les clowns.

Qu'est-ce qui l'a attirée dans cette aventure ?

« bon, j’vais y…… aller cette fois, je pars…. je pars vraiment….. je me lève et j’y vais !». C’est comme ça que j’ai fait la connaissance de Nina, une nuit au foyer de la Poudrière alors qu’elle déplaçait les décors pour le THUNE en novembre passé. Ainsi donc, comment refuser une nouvelle occasion de l’y retrouver ! En plus avec un projet comme « Bent » : une histoire captivante et émouvante, sur un sujet que je connaissais si peu avantde lire ce texte…, le triangle rose. Une seule réponse possible : oui !



Ophélie Steinmann :  Figurants & régie plateau

Son parcours théâtral

Je suis tombée "en amour" avec le théâtre depuis toute petite. Déjà à l’école primaire, cet univers magique permettant toutes les folies m’attirait et me fascinait. Jouer un personnage, mettre un masque, être quelqu’un d’autre, n’est-ce pas mêler à la fois vie et théâtre ? Ayant abandonné les planches durant le lycée, je les ai retrouvé avec le Thune (Théâtre universitaire neuchâtelois) depuis 2006 et, la magie ayant fait son effet, je n’arrive dorénavant plus à les quitter ! Et ce n’est que du bonheur !

Qu'est-ce qui l'a attirée par cette aventure ?

La petite fée Nina, sa bonne humeur et sa troupe charmante formaient une recette savoureuse pour dire oui à ce projet génial ! Bon, c’est clair que la décision a été difficile… J’ai quand même dû refuser à Pierre Arditi de jouer le premier rôle féminin dans sa prochaine pièce. Mais quand on m’a dit que Bernard Van der Putt était responsable de la régie plateau, comment refuser une telle occasion ??? Plus sérieusement, je trouve le sujet de la pièce très intéressant au niveau historique, puisqu’il nous confronte à une réalité souvent oubliée des manuels d'histoire et plutôt méconnue du grand public. La volonté de mettre au grand jour ce passé douloureux me semble être une façon de rendre à ces déportés ignorés la part d'histoire qui leur revient. Et, last but not least, d’un point de vue humain, les personnes embarquées dans l’aventure sont très enrichissantes, dynamiques et peut-être un peu… magiques ? Sûrement…



Nina Vogt : Metteure en scène

Son parcours théâtral

À mon tour... C'est pas tout de faire souffrir ses acteurs (même si certains aiment les coups de cravache...n'est-ce pas les 2 Manu ?), il faut également passer sur le gril... Ma fascination pour le théâtre, le jeu et la mise en scène ne datent pas d'hier. La scène a toujours eu un effet hypnotique et attractif sur moi. A l'époque du gymnase, c'est sous la direction d'Yvan Schwab au Théâtre des Trois P'tits Tours de Morges que j'ai fait mes premiers pas sur scène. Avec la troupe du gymnase de Nyon, nous avons joué Palace de Ribbes et Je t'aime...Moi non plus (extraits de textes réunis par Yvan). Puis, ce fut la rencontre décisive avec Matthieu Béguelin, acteur et metteur en scène neuchâtelois, qui m'a donné une réelle envie de poursuivre le chemin des planches. Ce dernier m'a fait travailler en tant qu'actrice, assistante de mise en scène et technicienne sur divers spectacles (entre autre: La passion selon Antigone Perez de Luis Raphael Sanchez, Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce, Nuit d'orage sur Gaza de Joël Jouanneau, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman) et m'a également fait rencontrer des gens formidables (merci infiniment Matthieu). En travaillant pour lui, j'ai découvert de nombreuses facettes du théâtre, plus fascinantes les unes que les autres, que j'avais envie d'aller explorer, voir jusqu'où on pouvait aller. La mise en scène est devenue la réponse à cette envie. Mais ce qui compte le plus au théâtre ce n'est pas le travail en tant que tel (bon d'accord, quand même un peu) mais c'est surtout l'humain. On y fait des rencontres incroyables et surprenantes, on crée des amitiés d'une rare force, et on en garde de très beaux souvenirs…

Qu'est-ce qui l'a attirée par cette aventure ?

Ou plutôt comment l'aventure a commencé ? Alors que j'entreprenais un voyage d'une année en Nouvelle-Zélande, je suis tombée par hasard dans la section théâtre de la "public library" de Wellington sur Bent (note pour plus tard: toujours fourrer son nez dans ce genre de sections, on peut y trouver des mines d'or...). Bon, le hasard ce jour-là s'appelait Bernt Frenkel... Vue son prénom original et ayant mal lu le titre de la pièce, j'étais curieuse de savoir qui avait pu écrire un livre sur lui alors qu'il n'était pas encore né... (bah on sait jamais...) Après lecture de la pièce, il me fallut trois jours pour redescendre de mon nuage, tellement cette pièce m'avait ébranlée. Il fallait qu'elle soit jouée, montrée au public. Ensuite, il fallait trouver les acteurs pour interpréter ces incroyables rôles. Bernt, étant à l'origine de la découverte, devait être impliqué dans le projet (à coups de persuasions gastronomiques...merci mousse au chocolat blanc !!!). Jean-Marie Fauché fut lui convaincu par la promesse de ne point le torturer, de lui créer une secte dont il serait le gourou et de ne plus l'appeler "papi" (et zut, encore raté... mais tu sais bien, papi, que c'est plus fort que moi). Emmanuel Moser, ah...Manu Mortimer Moser... le fait que je l'appelle 50 fois par semaine a dû lui donner la conviction que j'avais vraiment envie de travailler avec lui (euh... encore pardon). Les chaussons aux pommes matinaux n'ont pu que renforcer cette conviction. Emmanuel Freitas, la perspective de délirer jusqu'à 5h du matin pendant  deux semaines de représentations a certainement dû lui donner envie d'approfondir ses talents scéniques et autres (Manu, sors de ma tête!). Fanny Rossel s'est très certainement dit que cette fois, elle pourrait rester avec Manu et moi jusqu'à 5h du matin sans faire semblant de vouloir partir (oui oui on sait, tu nous le feras quand même, sinon ce serait pas toi). Stephane Ruef, dit Stephi au grand coeur, a accepté parce qu'il est formidable et qu'on l'aime tout plein pour ça (oui, les câlins quotidiens sont nécessaires à la survie). Ophélie Steinmann, sa motivation et son amour du théâtre ne pouvait que lui faire dire "oui" au projet (non non, ce n'est pas seulement pour les clés du local de répètes que je t'ai engagée). Antoine Müller, jouer un oncle-coquine ne faisait pas encore partie de son répertoire (Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...Hé, moi aussi je peux le faire). Pour Hervé Munz, on sentait qu'il avait envie d'apprendre à frapper quelqu'un sur scène (mais non... tu ne ferais pas de mal à une mouche). Pamela Perez... Pam est tellement ban qu'elle ne pouvait pas refuser (quelle mort, mais quelle mort!). Et finalement Marc Civel, grande découverte, va recevoir le prix de la réponse positive la plus rapide de l'histoire du théâtre (le prix: plus d'improvisations pendant 2 semaines...). Travailler avec deux génialissimes techniciens du Théâtre du Passage est un pur bonheur. Découvrir les talents cachés des autres techniciens de l'ombre en est également un autre. Merci de m'avoir fait confiance et de vous être lancés dans cette aventure. En souhaitant que le résultat de deux mois acharné de travail soit digne d'être montré sur scène, les 3 coups approchent, le rideau va se lever et la magie peut-être opérer... let the show begin!





la troupe • Équipe technique

Assistanat : Bernt Frenkel

Lumières : Bernard Colomb

Décors : Yvan Schlatter et Michel Imhof

Costumes : Michèle Suarez

Maquillages : Carmo Ferrari

Régie lumières : Pierre-Yves Berger

Bernard Van Derputt/paillasson/lumpi/Séverine Moser : régie plateau

Son coup de colère

Eh, euh! J'viens enfin d'aller sur le site de Maskarde! Mais en fait, je réalise que tu m'as même pas demandé de t'écrire qui était Van Derputt, bouhouhouhouhouHouHOUHOU! On oublie toujours les gens de l'ombre, c'est pô juste! Voilà, donc je proteste HAUT et FORT! D'abord, si je suis là aussi, ben c'est que si je ne suis pas en vadrouille autour de la terre, ben y faut que je sois dans un théâtre. Et c'est simple, si c'est mon deuxième spectacle en coulisse, ben cette fois j'ai l'honneur d'avoir la garde et le droit de tirer avec un pistolet automatique! J'ai aussi la bonne réputation, maintenant de jeter les intrus du plateau avant l'heure, d'interdire à ces comédiens de venir se jeter derrière une balle a blanc en partance... de marcher trop fort quand je dois faire un doux son métallique à la fin d'une scène d'orgasme ou de tendresse... sinon, j'ouvre des taps, je cours partout lorsqu'on crie un Van Derputt car je suis une référence qui ne sait rien, c'est comique quoi! Bon, le théâtre et moi, sinon, à part les coulisses.... la scène, j'ai toujours aimé. Ben ouais, c'est dans les gênes, je crois, avoir envie de faire rire les autres, ou tout du moins de les amuser. A quatre ans, j'ai commencé le violon, je joue comme un pied, mais c'est pour dire que je suis tenace. Bon, niveau théâtre, j'ai fait mumuse à l'école primaire ou je m'arrangeai toujours pour avoir des bons rôles. Sinon, je traînais avec mon oncle qui est clarinettiste, dans les opéras and co. Toujours en coulisse pendant les répètes quoi. A  presque 16, j'ai commencé l'école du CCN que j'ai fini à 19 ans ou je me suis retrouvée en déshérence théâtrale.... je voulais en faire mon métier, mais y'a des gens quand même pas très sympas qui te casse tout le temps dans ce trop cool métier... je me suis dis que je prendrai ma revanche autrement que par une école. J'ai intégré le Thune quand il a ressuscité, en 2001, ou j'ai rencontré cette vieille Carpette de Nina (ça, c'est pour Paillasson...) et après, j'y ai joué dans tous les spectacles jusqu'à maintenant. Outre ça, j'ai aussi suivi quelques stages de clown, de théâtre de rue (Plage des six pompes avec Cour de Miracle), de théâtre forum (compagnie NAJE, France), pis voilà. Je me suis même mise au tango où j'ai dansé sur scène devant beaucoup trop de monde en Argentine, c'est dire si j'aime les planches... et toutes les répètes qui vont avec! Ah oui, même marionettiste débutante à mes heures. (et projectioniste, l'ombre, toujours l'ombre.....) Bon, voilà, j'arrête! J'ai fini ma tartine! Et je vais aller dormir car je suis complètement naze avec tout ce qui se pass à la poudrière ces derniers temps.
 
mar 4 janvier 2011 15:48
conception & réalisation : contreforme.ch