Bêtises en tout genre…


Comment vieillir un journal

par Emmanuel Freitas

 
Test 1 : le journal dans le thé
Le papier (peu coopératif) pompe l’eau mais pas le thé… Résultat : une feuille pas beaucoup plus foncée et tombant en lambeaux.
Résultat : non concluant.

…je vais faire le test 2 : le journal dans le café.


Test 2 : le café
Déjà plus concluant, même si la coloration est moins importante que prévu.
Par contre cette agréable odeur de café a fait que je me suis mis à mâchouiller la page « Politik »… désolé…
Mais ça prend beaucoup de temps et impossible de ne pas déchirer un peu de papier lorsqu’il est encore mouillé.


Test 2 (bis)
Les grandes découvertes arrivent toujours par hasard…
Contrairement au journal, l’émail de la baignoire est très coopératif, mais néanmoins avare. Il pompe très bien la couleur, mais peine à la restituer à l’éponge.


Conclusions
1) Les bains de café, bien qu’excellents pour la peau, sont fortement déconseillé si l’on possède une baignoire en émail.
2) Trouver une bonne excuse pour expliquer à sa génitrice comment des tâches de café sont apparues dans sa baignoire.
3) A toute fin utile : écrire un testament.

 

Antoine Muller, biographie « créative »

Antoine Muller, artiste écorché a découvert son attirance pour le théatre sur le tard. C’est après avoir désespérément tenté de satisfaire son appétit pour une vie pourvue d’un sens au travers de multiples tentatives allant des expédients les plus divers mais tous aussi inefficaces que dommageable pour sa santé et des heures d’assidus macramés qu’il s’est mis à la bicyclette.
Après avoir été enlevé par des extraterrestres qui lui ont montré les dangers de la pratique du vélocipède le soir tard dans les campagnes désolées il se décida pour une recherche intense et assidue des émotions qui enflamment son être profond. Un jour alors qu’il se promenait à pied (il avait abandonné le vélo au profit de la savate commune) il fut frappé par la vérité : il lui fallait donner la vie à tous les personnages qui lui parlaient dans sa tête. Il échappa donc à la folie en jouant les personnages en question et de cette manière les apprivoisa.
Depuis lors, il a moins besoin de négocier avec lui-même et prête son être à d’autres le temps d’un spectacle. Il va bien. Il a permis au système de santé d’éviter  d’importants frais de psychothérapie. Il a récemment construit un temple dans son salon. Il est dédié au grand Shalzimouk, la force qui régit la canalisation des émotions chez les Gagoloïnes, les extraterrestres qui l’ont enlevé.
Pour information, il a le projet de fonder une église pour apporter la parole des Gagoloïnes et intercéder entre le grand Shalzimouk et les pêcheurs. Actuellement il constitue une chorale pour son église et est encore à la recherche de quelques jeunes vierges blondes à forte poitrine. Il n’est pas inutile de rappeler que l’intercession avec Shalzimouk est d’autant plus efficace qu’elle a lieu lors d’un coït avec le prêtre de Shalzimouk.

 

Emmanuel freitas, biographie « créative »

Je suis né le 25 juin 1983 à 15h25, c’est dire si j’étais prédestiné à monter sur les planches !
Passons les spectacles de Noël d’école primaire, où l’on a pu me voir tenir le rôle de Joseph soufflant sur le bœuf pour le réchauffer (TOUT LE MONDE PEUT SE TROMPER!!!)
Ma première expérience (théâtrale évidemment!) s’est produite lors de ma deuxième année de gymnase (Lycée pour les d’jeuns). Je me suis retrouvé par hasard (j’ai d’ailleurs du argumenter une timidité à combattre pour justifier ma présence...fortuite) dans le groupe théâtral du lycée Denis-de-Rougemont tenu par l’excellentissime Yves Bourquin (je sais que c’est mal de flatter gratuitement et sincèrement, mais tant pis, je le fais quand même). Comme les grandes découvertes arrivent par hasard (l’élastique, la différence de la vitesse de propagation de l’électricité et de la chaleur à travers un couteau planté dans un grille-pain ou encore l’effet vacuum d’un doigt dans une bouteille pleine ; pour ne citer que les plus grandes avancées de l’humanité) et que, justement, je suis arrivé par hasard, ce fut donc une grande découverte pour moi. Depuis cette période, monter sur les planches (et en descendre accessoirement) est devenue une drogue pour moi (une de plus me direz-vous!). Puis, je suis arrivé à l’université (un peu moins par hasard...quoique) et je me suis tout naturellement inséré (Oui madame on s’insère AUSSI dans un groupe !) dans le Théâtre Universitaire Neuchâtelois (THUNE). Inutile de vous dire que ces années théâtrales sont remplies de formidables rencontres, de jouissances et de réjouissances (parce que des fois il y a des rappels...et/ou on me rappelle). Bref, lorsque notre metteuse en scène est venue me proposer de me faire mettre (en scène donc!) par elle, je n’ai pu qu’acquiescer.
mar 4 janvier 2011 15:55
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